J’ai de quoi vivre
« L’infirmière Élise Bachmann, dont c’était hier le jour de sortie, s’est manifestée folle dans la rue. […] Certaine folle dans la rue s’était abusivement donnée pour l’infirmière Élise Bachmann. Celle-ci est en parfaite santé » (Fénéon, Nouvelles en trois lignes et autres textes courts). — Je suis un agent secret, tu sais. Je ne connaissais pas cette jeune femme. À qui s’adressait-elle. « Toute proposition doit déjà avoir un sens ; l’affirmation ne peut le lui donner, car ce qu’elle affirme, c’est justement le sens lui-même. Et cela vaut de même pour la négation, etc. » (Wittgenstein, Tractatus logico-philosophicus). Ma rente d’invalidité est arrivée. J’ai de quoi vivre. — Un café sur une terrasse avant d’aller faire les commissions de ma mère. « Ceux qui s’empêtrent dans les mots et cherchent à comprendre par des explications prennent un bâton pour frapper la lune ou grattent leur chaussure quand leur pied les démange » (Wumen Huikai, La passe sans porte).